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jeudi 23 mai 2013


Fontenay-sous-Bois, une ville à vivre mais pas pour-tous !


Depuis près de trois ans, les habitants de la Rue André Laurent subissent le comportement d'incivisme du promoteur et de son neveu... Livraison top tôt le matin avant 7 h le matin, ce qui interdit par la loi...


Message d'une Riveraine

Ce matin le 23 mai encore une fois, livraison de parpaing à 6h30: le camion manœuvre tranquillement (avec tous les bips de marche arrière! Grrr) et le conducteur ne voit aucun problème à rester sur la chaussée et ainsi bloquer le route (aucun stationnement n'étant prévu, comme d'hab) au détriment des riverains (d'autant plus qu'il y a des sociétés juste en face au 17 dont les employés ne peuvent pas accéder pour se garer, un comble!) en restant dans sa cabine même quand une voiture derrière klaxonne.
Enfin bref, petit coup de gueule matinale!

Ce que dit le droit français !


Un chantier est par nature une activité bruyante. En conséquence, l’atteinte à la tranquillité du voisinage ne sera caractérisée que dans certaines circonstances : absence d’autorisation si celle-ci est nécessaire, utilisation de matériels non homologués, insuffisance de précautions appropriées pour limiter le bruit ou comportement anormalement bruyant.
Articles R 1334-36 et R 1337-6 du code de la santé publique pour les chantiers soumis à autorisation.
Articles R 1334-31 et R 1337-7 du code de la santé publique pour les chantiers ne nécessitant pas d’autorisation particulière.
Les chantiers doivent en outre respect er des horaires fixés par l’arrêté du préfet de police n°01-16855 du 29 octobre 2001 réglementant à Paris les activités bruyantes. Ainsi, les travaux bruyants sont interdits :
  • avant 7h et après 22h les jours de semaine ;
  • avant 8h et après 20h les samedis ;
  • les dimanches et jours fériés.
Des dérogations à ces horaires sont néanmoins possibles en cas de nécessité ou d'urgence. Les entreprises doivent alors en faire la demande expresse auprès de la préfecture de police (bureau des actions contre les nuisances).

Que faire ?

  • La démarche administrative
Contactez le commissariat central de votre arrondissement. Des agents de police peuvent être dépêchés sur place pour vérifier que le chantier respecte les réglementations précitées (contraventions de 3e classe et/ou de 5e classe).
Si le chantier est d'une certaine ampleur ou doit durer longtemps, la mairie d'arrondissement et/ou le commissariat central peuvent demander au responsable des travaux de participer à une réunion d'information des riverains, permettant notamment de leur communiquer les périodes où les travaux seront les plus bruyants et de leur faire connaître les mesures prises pour en limiter le bruit (choix de créneaux horaires, aménagements provisoires…).

mercredi 22 mai 2013

Rue André Laurent les habitants en colère !
Mais que fait le maire ?


Rue André Laurent les habitants en colère !
Mais que fait le maire ?


La construction d’un pavillon de plus 10,50 m de haut sur un terrain  à vocation sociale cause d’énormes problèmes de sécurité (le 6 mai dernier, une explosion avec début d’incendie) et porte des préjudices graves aux habitants de la rue. Certains vont voir leurs vues et jardins murés. Après avoir supporté pendant trois ans les méfaits du premier chantier d’un immeuble « pseudo-social » ( appartements vendus ou loués une fortune par le biais de l’ex-loi Scellier), les habitants demandent au maire, Jean-François Voguet d’intervenir en médiation pour modifier ce projet, pure spéculation, menée par un professionnel, le directeur géneral du premier constructeur français,   par ailleurs contribuable à Fontenay-sous-Bois. 
L’appauvrissement des petits propriétaires au profit des gros patrimoines immobiliers. Demain, à ce rythme, ce pourrait être à côté de chez vous. Soyez solidaires des habitants de la rue André Laurent contre les gros promoteurs. Signez la pétition en ligne :
L’association des Rigollots est la rencontre de plusieurs administrés de Fontenay-sous-Bois,
qui défendent leur cadre et conditions de vie... Pour nous soutenir un seul mail : associationdesrigollots@gmail.com  Plus d’info sur : http://associationlesrigollots.blogspot.fr

samedi 18 mai 2013

A Fontenay-sous-Bois, cet immeuble de 15 m, ce chantier un scandale !


Message d'une riveraine en colère

image3sr.pngIl n'y a qu'un seul mot pour qualifier cette opération: UN SCANDALE

Premièrement je voudrais souligner que je n'habite pas en face dudit ou accolé au square . Mais je suis un habitant du quartier et les enfants on l'habitude de s'y rendre.

On ne parle pas de racheter une maison ou un immeuble délabré pour construire un HLM.

Là on parle de priver les parents et les enfants de la jouissance d'un lieu public : à savoir une air de jeux.

Les espaces de jeux et les espaces VERTS aux rigolots sont rares . ET ON VEUT NOUS EN PRIVER ?

Comment des élus de gauche pour qui j'ai voté peuvent prendre une décision comme ça ?

C'est l'une des pires décisions d'urbanisme que j'ai jamais vu !

Construire un immeuble de 15 mètres à cet endroit ? UN SCANDALE

La pire des mairies de droite ne prendrait pas une décision comme ça !

Je suis littéralement ecoeuré par cette politiques qui va à l'encontre du bon sens .

Pour info voici le square en question







CET ESPACE EST NÉCESSAIRE DANS SON ENSEMBLE, C'est un lieu de VIE , dans le quartier !

Les lieux de vie comme celui-ci favorise au développement d'un climat sain et agréable .

Franchement , je me sens trahie

Vraiment trahie par la mairie

L'association des Rigollots décide de rendre publique un courrier en destination du maire, Jean-François Voguet.


Après un grave accident sur le chantier du 24, rue André Laurent, plusieurs habitants de la rue ont alerté le maire et ses services. Un mail très court a été envoyé le 7 mai par un responsable des services techniques, mais qui ne répondait nullement aux questions des habitants. Il a été décidé par le bureau de l'association d'envoyer un autre courrier et une pétition. A ce jour, aucune réponse du maire. Le bureau décide de rendre publique ce courrier. Par ailleurs, après l'accident, le propriétaire continue en toute impunité à nuire. La rue est bloquée, les camions du chantier font des marches arrières en sens unique. Un arrêté du maire semble autoriser tous les abus. Cette semaine le nettoyage de la toupie béton a déversé ses restes dans... LE CANIVEAU, répandant ses restes sur plus de 50 m. La propreté de la ville et les égouts sont ainsi dégradés... 


Mais que fait le maire et pourquoi tout laisser passer à ce propriétaire du chantier, par ailleurs directeur général du premier constructeur français ?...


La mairie

serait-elle impressionnée par les grands patrons  ? Ce monsieur aurait-il donc toute impunité sur Fontenay-sous-Bois ? Il est reçu en mairie, à l'urbanisme et les riverains n'ont toujours aucune nouvelle... singulière gouvernance...



"Cher monsieur,

Je vous remercie, dans un premier temps, de votre réponse.

Toutefois, je suis très surprise de la teneur de votre mail, qui ne
répond pas aux demandes, ni aux inquiétudes des riverains de la rue
André Laurent.

Je demandais à Monsieur le Maire, Jean-François Voguet, de faire
fermer ce chantier car il s'avère qu'en dehors de l'incident du 6 mai
dernier, qui aurait pu être dramatique, ce chantier n'est pas sécurisé
selon les règles. Monsieur Gautier B...., a aussi fait un courrier en
ce sens.

Le Maire et ses services ne peuvent ignorer la situation et ce, depuis
le début (fin 2009), où il y a des travaux sur cette parcelle du 24,
rue André Laurent.

Les problèmes de sécurité ont été nombreux, sans parler des nuisances.

J'ai toujours été dans l'obligation, ainsi que les riverains,
d'intervenir pour alarmer vos services.

Ceci a été le cas quand le promoteur monsieur Corinti, et ses
entrepreneurs, ont fait installer une grue de plus de 18 m de haut
sans aucun contrôle sécurité.

La direction de l'urbanisme, je ne sais pas, peut être en manque
d'effectif, avait négligé, force est de constater, ce point ; aucune
vérification correcte, jusqu'à la plainte des voisins et la réaction
de madame Abeille, qui au final a fait fermer le chantier.


Par ailleurs, dans le mail du 7 mai, je note que l'ouvrier de ERDF,
parle du 22 rue André Laurent, qui a été sécurisé par l'équipe de ERDF
avec la pose au sol de deux plaques vertes côté domaine public;

Ceci étant, monsieur J..., ERDF, a fait une demande (voir copie mail
ci-dessous) de fermeture à la BIR du câble électrique qui a provoqué
l'incendie, sur la parcelle du 24 le jour même où vous m'envoyez votre
mail soit le 7 mai, 14.41. La BIR est-elle venue donc sur place le 7
mai avant 14.41 ? Quand ?

Vous ne répondez pas.

Le Maire a-t-il mis en demeure le propriétaire d’arrêter les travaux
tant que le chantier ne sera pas conforme aux normes de sécurité
globale et selon les règles.

En effet, par exemple,  l'Article R4224-5 modifié : renforce
l’obligation du chef d’entreprise quant à l’organisation de la
sécurité sur son chantier. Sur ce chantier a-t-on mis en œuvre les
principes généraux de prévention dès la phase de conception du projet
?

Je voudrais savoir par exemple si un Plan d’Installation de chantier
est consultable. A-t-il été demandé ?
Quelles sont les modifications éventuelles apportées à la circulation
et aux stationnements ? Les précautions et dispositifs mis en œuvre
pour assurer la continuité du cheminement des piétons ?

Aucun riverain n'est satisfait ni rassuré par votre réponse.

Les administrés, monsieur, souhaitent du concret et ne peuvent subir
ainsi depuis bientôt plus de trois ans autant de nuisances, provoquées
par le non respect des normes de droit notamment en ce qui relève des
problèmes de stationnement, de voirie, de sécurité tant des riverains
que des ouvriers.

Il est curieux que la direction de l'urbanisme notamment ait été peu
regardante sur ce dossier.

Alors que pour d'autres administrés, les exemples ne manquent pas, la
demande d'un PC est bien plus complexe.

Par ailleurs, en terme de confiance, il est inadmissible que la
direction de l'urbanisme dans la réponse au tiers du premier permis de
construire d'Enzo et Cie, en 2010, réponde à l'époque que l'immeuble
bénéficiant d'une augmentation de COS pour logements sociaux, (SRU) au
24 rue André Laurent étant en fond de parcelle ne provoquerait pas de
gêne pour les habitants du 26 rue André Laurent. Un peu plus de deux
ans plus tard, la direction de l'urbanisme revenait au nom du Maire
sur ses propos en faisant in fine tout le contraire.


Aujourd'hui, un PC a été délivré pour la parcelle cédée au promoteur
de l’immeuble collectif de 10 logements dont 5 sociaux (SRU) qui avait
bénéficié d'une augmentation du COS pour logements sociaux.

Aujourd'hui, le promoteur a cédé le terrain... à lui-même (documents
fournis par l'Hôtel des finances à Créteil) (sur le PC au nom de son
neveu, monsieur Muzzio). Le nouveau projet de pavillon de 11 mètres va
murer totalement la vue des appartements du 26 rue André Laurent. Les
propriétaires subissant non seulement une perte dans la valeur de leur
bien, mais au quotidien perdant toute lumière, à l'intérieur et à
l'extérieur.

 "On y peut rien c'est la loi" nous a-t-on répondu lors de l'entretien
avec monsieur Voguet... Cela reste à voir...

Il est vrai que le délai au recours au tiers (en droit public) est
passé, car il a fallu à l'urbanisme plus d'un mois pour envoyer les
documents d'un permis de construire... Comment une chose pareille
peut-elle être possible ? Comment est-il possible de répondre avec
autant de retard à une demande d'administré ?
Comment porter préjudice de la sorte aux administrés ? Cela est
l'illustration d'une gestion singulière des modes de traitement des
demandes des contribuables.

Il y a le droit, le droit public, les normes d'urbanisme... c'est vrai.

Toutefois, les riverains de la rue André Laurent, notamment du 26, du
22 et du 20, du fait de la lenteur de l'administration fontenaysienne,
n'ont pas eu le temps, ni pour certains les moyens de se faire
assister par un avocat. Incontestablement les délais de recours
semblent être écoulés. Incontestablement.

Mais il y aussi la volonté politique. Celle qui cherche à mener les
dossiers en recherchant le compromis, en essayant de ne pas piétiner
comme ici le patrimoine des plus modestes.
J'ose espérer que le maire a conscience que les personnes modestes, le
Français moyen n'est pas toujours logé en HLM. Que certains sont
propriétaires d'une maison, leur toit, sans pour autant être de riches
propriétaires terriens ou de riches promoteurs. Que ce patrimoine est
aussi le travail de toute une vie.

Si le maire connaît bien la ville de Fontenay-sous-Bois, il devrait
savoir aussi que beaucoup de jeunes couples s'endettent de plus en
plus sur le long terme pour se loger. Et que le paiement des crédits
sont lourds. Ce n'est pas être riche. Tout le monde ne peut bénéficier
d'un appartement en HLM, le maire comprend cela aussi sûrement.

Ce n'est pas une honte, pour une famille moyenne, pour des retraités,
de vouloir préserver son patrimoine et de vivre dans un cadre
agréable.

Mais monsieur Voguet, membre du PC, attaché aux valeurs de solidarité,
qui me sont chères, doit connaître et partager ces valeurs là.

Pourtant ce qui est regrettable jusqu'à ce jour, c'est que rien n'a
été entrepris dans ce dossier de PC du 24 rue André Laurent pour
protéger les plus modestes. Tout juste le contraire.

Dans l'attente d'une réponse du Maire, monsieur Jean-François Voguet,
je vous prie de croire en mes salutations distinguées.
F. C
Présidente de l'association Les Rigollots"
FC